⚫️ An injury to one
🔴 Is a injury to all
It was 2017 when a worker from La Suiza patisserie (Xixón, Asturias) came to the union looking for support and advice. She was experiencing mobbing and abuse at her workplace: she wasn’t getting paid the overtime, she didn’t see her right to paid vacation recognized, and she was imposed an excessive workload during her pregnancy —which resulted in an abortion risk and the subsequent medical leave. Along with this, our mate was experiencing various humiliations from her employer, including degradatory comments and unsolicited opinions about her body.
Counting already with the union’s backup, the worker’s first move was to try and meet with her employer. Our goal was to address the situation and find solutions through dialogue. He refused these attempts.
The unfavourable course of events lead to the decision of going public about the conflict. We held demostrations and spread the information in social media. Our strategy was successful: the employer agreed to a meeting. However, no agreement was reached.
CNT Xixón’s work continued: demonstrations right before the storefront of the bakery, an ongoing information campaign. We used our native tool, syndicalism, to defend the worker’s rights. It is worth remembering that all these actions were pacific, with no police intervention required. Despite the normalcy and civility of the protest, some unionist colleagues were identified by the officers and, eventually, the fist arrests arrived, too.
Following these incidents, about thirty people were threatened with charges, both unionists from CNT Xixón and other people who where there to show their support to the worker. The final count is down to eight people facing charges.
The worker proceeds to sue her employer for sexual harassment. However, her claims are filed without further action, allegating that there are no grounds nor burden of proof on her part.
Eventually, on June 2021, Xixón’s criminal court no. 1 sentences eight people to a total of 25.3 years in prison. Seven of them were sentenced to three and a half years; the other to eight months in jail. The crimes: coercion and obstruction of justice. Moreover, the sentence mandates a compensation of 150,428 euros for La Suiza bakery, holding CNT as subsidiary for the payment.
CNT appealed the decision, but the Asturias High Court of Justice confirmed the prison sentence for six out of the eight unionists. Having almost reached the end of legal procedures, the reality of prison is closer than ever for our colleagues, that may face serving an unfair and undeserved time.
That’s why we call all unions, all grassroot, feminist and political organizations to action —and specially all people in Asturias. Solidarity actions should carry on, we shall stop this nonsense.
AGAINST THEIR INJUSTICE, SOLIDARITY.
AN INJURY TO ONE IS AN INJURY TO ALL OF US.
La CNT lance un appel international pour défendre les camarades de Xixón.
Le secrétariat permanent du comité confédéral – avec le slogan “An injury to one is a injury to all” – lance un appel international pour se mobiliser et défendre les camarades de Xixón les jours précédents le 1 mai.
En 2017, une travailleuse de la pâtisserie La Suiza se présente à notre syndicat en demandant de l’aide pour une situation d´harcélement et d’abus patronal : non paiement d heures extraordinaires, impossibilité de prendre des vacances, charge de travail excesive alors qu´elle est enceinte, ce qui se traduit finalement par un risque d´avortement et lui suppose un arrêt de travail.
En parallèle à ces abus répétés, la camarade dénonçait aussi un traitement insupportable de la part de son employeur, qui incluait des commentaires humiliants et des remarques sur son corps.
Avec l’appui de la CNT Xixón, une proposition de dialogue avec l´employeur a été proposée et fut acceptée, mais ce dernier a refusé quelconque accord.
Plusieurs concentrations ainsi qu’une campagne informative ont suivi, devant la pâtisserie. Les outils syndicaux à notre portée et dans le but de défendre la camarade ont donc été mis en place. Toutes ces actions se sont déroulées sans l’intervention de la police. Cependant, malgré la normalité de ces actions de protestations, il commence à se produire des identifications policières de différents membres de la CNT Xixón, qui finalement se traduisent par la détention de plusieurs compagnons.
Un processus judiciaire s’ouvre alors avec une trentaine de personnes accusées, militants syndicaux mais aussi d’autres personnes qui étaient venues soutenir la travailleuse de La Suiza. 8 personnes se retrouvent finalement formellement accusées.
La travailleuse affectée interpose à son tour une plainte pour harcèlement sexuel, qui est aussitôt archivée pour manque de preuves.
Finalement, le tribunal pénal numéro 1 de Gijón, à travers une sentence émise en juin 2021, condamne les huit activistes a un total de 25,3 années de prison : trois ans et demie pour sept d’entres elles et huit mois pour la dernière, pour les délits de coactions et d´obstructions à la justice.
De plus, la sentence établit une indemnisation de 150.428 euros pour la pâtisserie La Suiza, en déclarant le syndicat CNT comme responsable civil subsidiaire.
Le recours déposé par la CNT ne donne pas le résultat espéré, et le tribunal suprême d’Asturie ratifie la peine de prison pour six des huit syndicalistes condamnés pour l’affaire “La Suiza”.
Les recours légaux étant pratiquement épuisés, nos compagnons sont maintenant proches d’entrer en prison. Et c’est pour cela que nous lançons un appel à toutes les organisations syndicales, sociales, féministes, de quartier, politiques et en général au peuple d´Asturie pour se mobiliser et stopper cette folie.
FACE À L’INJUSTICE, NOTRE SOUTIEN. NOS TOCAN A UNA NOS TOCAN A TODAS.
Internationaler Aufruf der CNT zur Verteidigung der Genoss*innen von Xixón
AN INJURY TO ONE IS AN INJURY TO ALL
Also available in: Español (Spanish)